Pour aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, je ne vous parlerai pas du jeu d’échecs et mon propos sera tourné vers l’une des deux autres FFE, j’ai nommé la Fédération Française d’Equitation.
Commençons par un petit retour en arrière sur l’art du cheval à travers les siècles. Je pense que tout un chacun tombera immédiatement d’accord que, jusqu’à ces derniers temps, l’équitation était une activité quasiment masculine, et le monde du cheval un monde d’hommes. Je n’en veux pour preuve que l’absence assourdissante de cavalières dans l’histoire : Tout à trac, il ne me vient à l’esprit que les amazones, demi-femmes puisqu’à demi-seins, Jeanne D’arc, brulée vive entre autre parce qu’elle avait refusé de reprendre ses habits féminins qui l’empêchaient de monter à cheval comme un homme et Lady Godiva, dont une seule (courte) promenade à cheval est répertoriée. A l’inverse, entre la garde républicaine, les uhlans ou Attila, j’en oublie, qu’ils me pardonnent, la mémoire collective est pleine de fringants cavaliers. Pour les temps récents et moins barbares, mentionnons Pierre Durand, dont le patronyme banal est associé au célèbre Jappeloup de Luze, tous les deux médaillés olympiques en 1988 (saut d’obstacle) ou encore Bartabas, et enfin, dans l’imaginaire collectif, Zorro et Lucky Luke.
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